La Trinidad : ou comment vous envoler tout droit vers le Costa Rica dès le réveil !
Si vous suivez l’aventure Caoufé depuis plusieurs mois (voire depuis le début ?!), vous savez l’importance que j’attache au sourcing de mes cafés. J’en ai fait ma priorité depuis le début de l’année et vous proposais jusqu’à maintenant 3 cafés sourcés auprè de micro-importeurs qui ont à coeur de valoriser le travail de petits producteurs. Il s’agit du café Gabuo, cultivé par Sidi au Cameroun, le Fazenda Klem, cultivé dans le Minas Gerais au Brésil, et le Finca La Maria, cultivé par Victoria et son mari dans le Huila en Colombie.
La famille Caoufé s’est encore agrandie puisqu’un petit nouveau a débarqué sur le site il y a déjà quelques semaines : La Trinidad. Ce café fin est cultivé, et récolté et trié avec amour par Alexis Alvaro Castro au Cosa Rica, dans la Région de Tarrazu. Comme toujours, je n’ai pas choisi ce café uniquement pour le produit lui-même, mais bien pour l’histoire, les femmes et les hommes qui se cachent derrière.
Tout commence fin 2020…
…lorsque Lisa, passionnée du café et mordue du Costa Rica, me contacte. Elle vient de créer Cafetal, sa petite entreprise d’importation de café du Costa Rica. Lisa est jeune, dynamique et passionnée, et m’embarque tout de suite dans son univers. Elle me raconte comment elle est tombée amoureuse du Costa Rica lors de stages effectués pendant ses études en commerce international, et comment elle a découvert l’univers du café fin. Elle a en effet travaillé à plusieurs reprises dans une coopérative dans la région de Tarrazu, où elle a pu rencontrer des cultivateurs passionnés, dont Alexis, qu’ell considère comme une encyclopédie du café.
Ce qui m’a également séduite dans l’histoire de Don Alexis, comme Lisa l’appelle, c’est qu’elle ne se résume pas au simple commerce de café vert. Alexis met un point d’honneur à cultiver un café de qualité dans le plus grand respect des terres et des hommes. Il d’ailleurs mis en place dans sa ferme un système de garde des enfants pour éviter le travail des plus jeunes (encore malheureusement très pratiqué le cas dans le monde du agricole). Il propose à ses salariés un revenu supérieur de 50% au revenu moyen dans la Région.
En échangeant avec Lisa, j’ai donc compris que nous avions le même objectif et que nos univers se ressemblaient sur plusieurs points. Elle m’a envoyé 2 échantillons que nous avons testés avec Juliette, elle aussi séduite par la démarche. L’un des deux cafés, aux notes très gourmandes, a retenu mon attention. J’ai su que c’était tout à fait le genre de cafés que recherche ma clientèle. Le fameux profil de café que j’aime appeler : première étape dans le monde du café de spécialité. Un café aromatique mais avec peu d’acidité pour ne pas choquer les palais des moins avertis.
C’est ainsi que quelques jours plus tard, deux sacs de café vert arrivaient à l’atelier de torréfaction collaboratif (Beans on Fire) pour que Juliette puisse torréfier les première broches. Nous avons commencé par une torréfaction filtre qui a beaucoup plu notamment aux utilisateurs de cafetière à piston. Quelques semaines plus tard, j’ai demandé à Juliette de faire aussi un profil espresso pour que mes clients utilisateurs de ce type de machine puissent eux aussi le goûter.
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